Le contexte politique actuel au Burundi favorise la recrudescence des cas de violations des droits de l’homme et l’impunité, la population carcérale en souffre particulièrement, les détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique continuent d’être la cible privilégiée des imbonerakure qui sont à l’intérieur des prisons pour une mission bien précise à savoir la surveillance ainsi qu’infliger des traitements inhumains et dégradants à des opposants politique ou supposé comme tel emprisonnés illégalement.
Les responsables des établissements pénitentiaires semblent jouer la complicité face aux nombreux mauvais traitements infligés aux personnes détenues opérées par les jeunes imbonerakure qui se cachent derrière ce qu’ils ont appelé comité de sécurité en violation de la loi et du règlement qui régissent les établissements pénitentiaires au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et fournir un effort pour mettre fin aux récurrentes violations des droits humains dans le milieu carcéral.
Veuillez trouver en attaché le rapport de monitoring de violations des personnes privées de liberté pour le mois de février 2020 :
Rapport de monitoring de violations des personnes privées de liberté pour le mois de février 2020