Acat-Burundi et d’autres organisations des droits de l’homme ne cessent de donner un crime d’alarme au moment où le Burundi reste le théâtre des violations graves des droits de l’homme. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans divers endroits comme les rivières, les buissons puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels.
Dans un contexte où la justice dépend de l’exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des cas d’assassinats ou de disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
L’appareil judiciaire s’avère également impuissant face aux nombreux cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales opérées par des agents de l’administration, du Service National de Renseignement ou des policiers en complicité avec les jeunes IMBONERAKURE en violation de la procédure qui régit la chaine pénale au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et fournir un effort pour mettre fin aux récurrentes violations des droits humains.
Pour la période couverte par le présent rapport à savoir le mois de novembre 2018, 22 cas d’assassinats, 6 cas de disparitions forcées,50 cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que 4 cas d’atteintes à l’intégrité physique dont 4 cas de torture, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en intégralité le rapport de l’Acat-Burundi pour le mois de novembre 2018 :
Rapport sur les violations des droitsde l’homme du mois de novembre 2018
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