« Recrudescence du phénomène de la découverte des corps sans vie »
Dans un contexte où la justice dépend de l’exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des cas d’assassinats ou de disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
L’appareil judiciaire s’avère également impuissant face aux nombreux cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales opérées par des agents de l’administration, du Service National de Renseignement ou des policiers en complicité avec les jeunes IMBONERAKURE en violation de la procédure qui régit la chaine pénale au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et fournir un effort pour mettre fin aux récurrentes violations des droits humains.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, quinze (15) cas d’assassinats, vingt (20) d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que dix-neuf (19) cas d’atteintes à l’intégrité physique dont six (6) cas de torture, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en attaché l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits de l’homme de l’Acat Burundi pour janvier 2019