Au cours de cette période concernée par ce rapport (avril-mai-juin 2023), le constat est que les détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique continuent d’être ciblés.
Ces détenus continuent de subir des exactions de la part de l’administration pénitentiaire qui agit par l’intermédiaire des comités de sécurité. Leurs dossiers sont traités avec une lenteur démesurée et avec une mauvaise foi. Les maisons d’arrêts regorgent encore des détenus acquittés et ceux qui ont purgé leurs peines. La surpopulation carcérale demeure un grand défi pour l’amélioration des conditions de détention au sein des établissements pénitentiaires burundais.
L’emprisonnement illégal surtout à l’endroit des prisonniers politiques prive ces derniers des droits dont le droit à un procès équitable.
L’insuffisance des moyens appropriés pour garantir l’accès aux soins de santé pour les prisonniers malades reste un défi dans les prisons. L’hygiène fait défaut dans la plupart des prisons et les activités récréatives ne sont pas bien organisées.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre des mesures correctives pour garantir de bonnes conditions de détention aux prisonniers et mettre fin aux récurrentes violations des droits humains dans le milieu carcéral.
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