Quarante organisations burundaises et internationales des droits de l’homme demandent aux Représentants permanents des États Membres et Observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de renouveler le mandat du Rapporteur spécial et de garantir des ressources financières adéquates pour son travail de suivi et de documentation de la situation.
Selon ces organisations, “la situation des droits humains au Burundi continue à soulever de profondes inquiétudes. Les améliorations modestes depuis que le président Évariste Ndayishimiye a prêté serment, en juin 2020, ainsi que les pas en avant symboliques et les promesses qu’il a faites de respecter la liberté d’expression et d’améliorer le système judiciaire 2 , ne se sont pas traduits en réformes structurelles.”
Elles demandent également que le Rapporteur spécial bénéficie de toutes les ressources en personne et de tous les fonds nécessaires à l’accomplissement de son mandat, tel que défini par la résolution 48/16.