LA COMMISSION D’ENQUETE DE l’ONU ACCUSE PIERRE NKURUNZIZA D’ALIMENTER LA DEGRADATION DE LA SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU BURUNDI PAR SON DISCOURS DE HAINE

« Résumé produit par la commission d’enquête de l’ONU sur le contenu du rapport »

La Commission d’enquête sur le Burundi a constaté la persistance en 2017 et en 2018 des violations graves des droits de l’homme dont certaines sont constitutives de crimes contre l’humanité qu’elle avait documentées durant son premier mandat, en particulier des exécutions sommaires, des disparitions forcées, des arrestations et des détentions arbitraires, des tortures et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, des violences sexuelles, ainsi que des violations des libertés publiques telles que les libertés d’expression, d’association, de réunion et de circulation (voir A/HRC/36/54 et Corr.1).
Si le Service national de renseignement et la police restent les organes étatiques les plus impliqués dans ces violations, la Commission est préoccupée par le rôle croissant joué par des membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, dans un contexte d’embrigadement de la population destiné à faire taire toute forme d’opposition. Les auteurs de violations opèrent dans un climat général d’impunité favorisé par l’absence d’indépendance de la justice. La crise politique au Burundi a eu un impact très négatif sur la situation économique et sociale du pays, et a contribué à son appauvrissement. Malgré cela, le Gouvernement a multiplié les taxes et les contributions, qui vont à l’encontre du droit de toute personne à un niveau de vie suffisant, et n’a pas consacré le maximum de ses ressources internes à la réalisation des droits économiques et sociaux.
La commission d’enquête pointe du doigt le discours de haine et d’appel à la violence entretenu par le Président Pierre NKURUNZIZA et les membres du CNDD FDD qui favorise la détérioration de la situation des droits de l’homme et tout cela dans une impunité généralisée.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport de la commission d’enquête :

Rapport de la commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi du 5 septembre 2018

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CRI D’ALARME DE L’ACAT BURUNDI !

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale contre les disparitions forcées célébrée le 30 août de chaque année, ACAT-Burundi voudrait encore une fois lancer un cri d’alarme sur le phénomène de disparitions forcées au Burundi.
ACAT-Burundi rappelle que l’article 2 de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées définit la « disparition forcée » comme « l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’État, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi. » (20 décembre 2006)
Constatant l’ampleur préoccupant de ce phénomène dans le monde comme moyen de répression des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des proches des victimes, des témoins et des Avocats … en rapport avec les disparations forcées, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé, le 21 décembre 2010, le 30 août, « Journée Internationale des victimes de disparition forcée », dans sa résolution 65/209.
Concernant le Burundi, ACAT-Burundi déplore toujours que le pays reste le théâtre de ce fléau de disparition forcée qui endeuille les familles de manière récurrente depuis la crise politique au Burundi en 2015.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
CRI D’ALARME DE L’ACAT EN RAPPORT AVEC LES DISPARITIONS FORCEES

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LE CONSEIL DE SECURITE DES NATIONS UNIES APPELE LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS A PLUS D’INCLUSIVITE DANS LE DIALOGUE INTERBURUNDAIS

Le conseil de sécurité des nations unies a sorti une déclaration le 22 août 2018 où il se dit préoccupé par le non avancement du dialogue inter burundais. Le conseil apprécie toutefois la décision de Pierre Nkurunziza de ne pas présenter sa candidature pour 2020 ce qui est une étape franchie pour réduire les tensions politiques au Burundi.
Les membres du conseil de sécurité demandent que toutes les parties au conflit burundais participent dans le dialogue, ils insistent pour la prise en compte des accords d’Arusha de 2000, ils souhaitent qu’il y ait un consensus avant les élections de 2020.
Le conseil de sécurité interpelle les nations unies, l’union africaine, l’EAC, la CIRGL et les garants des accords d’Arusha d’être au côté des Burundais pour les aider à trouver une solution durable à l’impasse politique que traverse le pays.
Pour y arriver, le conseil de sécurité exhorte le gouvernement du Burundi au déverrouillage des espaces publiques et au respect des droits de l’homme.

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RAPPORT DE LA COALITION CB-CPI POUR LE MOIS DE JUILLET 2018

Dans le cadre de la sensibilisation des victimes et des familles de victimes des crimes du droit international commis au Burundi, la CB CPI dont Acat-Burundi est membre vient de sortir le rapport du mois de juillet sur la représentation légale devant la Cour Pénale Internationale.
Dans ce présent rapport, un accent particulier est mis sur le choix des représentants légaux, leurs qualifications, leurs mandats et l’importance de la représentation légale.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport CB-CPI pour le mois Juillet 2018

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME AU BURUNDI DE L’ACAT-BURUNDI POUR LE MOIS DE JUILLET 2018

Acat-Burundi ne cesse de mettre à jour les cas de violations des droits de l’homme commis au Burundi et se joint aux autres partenaires pour les porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, dix(10) cas d’assassinats, treize(13) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que onze(11) cas d’atteinte à l’intégrité physique dont 10 cas de torture , ont pu être répertoriés.
En plus des violations comme d’habitude, ACAT – BURUNDI a pu s’enquérir au cours de ce mois de juillet 2018 de la situation des détenus dans les maisons d’arrêts et a constaté que les détenus en général vivent dans des conditions pitoyables et en particulier, un traitement spécial est réservé aux détenus poursuivis pour des infractions à caractère politiques dans certains établissements pénitentiaires. Cette catégorie de détenus n’est pas autorisée à se faire soigner à l’extérieur de la prison ; Ce qui a occasionné la mort d’un détenu de la Prison Centrale de MPIMBA répondant au nom de NKUNZIMANA Ezéchiel en date du 19.07.2018.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring sur les violations et atteintes des droits de l’Homme par ACAT BURUNDI au cous du mois de juillet 2018

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APPEL URGENT DE LA SOCIETE CIVILE BURUNDAISE POUR LES REFUGIES BURUNDAIS SE TROUVANT EN TANZANIE

Les organisations de la société civile Burundaise dont l’Acat-Burundi adressent un appel urgent à différentes institutions pour dénoncer le harcèlement excessif et continu des réfugiés Burundais se trouvant dans les camps de réfugiés en Tanzanie qui sont menacés d’expulsion.
Outre l’insécurité qui est souvent signalée dans ces camps, les réfugiés burundais sont constamment menacés de refoulement vers le pays qu’ils ont fui et ces organisations saisissent cette opportunité pour requérir une intervention rapide susceptible de mettre fin à cette violation du droit international humanitaire.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de l’appel urgent :
Appel urgent au Rapporteur special sur les réfugiés

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DECLARATION DE LA CB-CPI POUR LA JOURNEE DE LA JUSTICE INTERNATIONALE

En date du 17 juillet de chaque année, le monde célèbre la journée dédiée à la justice internationale, cette année coïncide avec le vingtième anniversaire de l’adoption du statut de Rome portant création de la CPI, c’est dans ce cadre que la Coalition Burundaise pour la Cour Pénale Internationale (CB CPI) dont Acat-Burundi est membre vient de sortir un communiqué de presse pour réaffirmer son engagement à soutenir la justice internationale en générale et la Cour Pénale Internationale en particulier.
Vive la justice Internationale, une justice pour les victimes, un espoir pour un lendemain meilleur dans lutte contre l’impunité.

Lambert NIGARURA, Avocat
Barreau de Bujumbura/Membre du Barreau Pénal International
Président et Représentant légal de la CB-CPI

Communiqué de Presse CB-CPI du 17 juillet 2018

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS DE L’ACAT-BURUNDI POUR LE MOIS DE JUIN 2018

« Représailles du processus référendaire »

La crise burundaise déclenchée en avril 2015 continue à parler d’elle – même et le peuple burundais qui aspire à un état de droit en paie le prix plus de trois ans durant.
En effet, la décision prise en avril 2015 par Pierre NKURUNZIZA de se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux (2) mandats constitutionnels et en violation de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, a plongé tout le pays dans un cycle infernal de violence. Depuis, de nombreux cas de violations de droit de l’homme ont été commises et continuent d’être perpétrés par un régime qui ne se soucie guère des malheurs de sa population. L’impunité est devenue un mode de gouvernance ce qui semble mettre à l’abri ceux qui commettent ces violations, mais ceux qui pensent ainsi ne doivent pas plutôt dormir sur leurs deux oreilles du fait que les instances judiciaires internationales comme la Cour Pénale Internationale se penche déjà sur le cas du Burundi et a déjà commencé de faire des enquêtes sur des crimes et violation des droits de l’homme qui se commettent depuis avril 2015 au Burundi.
Le récent referendum du 17 mai 2018 sur l’amendement de la Constitution est venu aggraver la souffrance dans laquelle vivent les burundais. De nombreux cas des violations des droits de l’homme (arrestations arbitraires, enlèvements, assassinats) liées à ce referendum ont été commis à l’endroit des opposants, ces crimes se sont accentués au fur et à mesure que l’échéance approchait et continuent à se commettre même après l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution tant chantée.
ACAT s’est engagée à contribuer à la dénonciation de ces violations graves des droits de l’homme et à chercher au recouvrement des droits des victimes ou des familles des victimes en exerçant leur droit à porter plainte et à un procès équitable.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, seize (16 )cas d’assassinats et de disparitions forcées, seize( 16) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que quarante et un( 41 ) cas d’atteinte à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport sur les violations et atteintes aux droits de l’homme répertoriées au mois de juin 2018 (1)

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DECLARATION DE L’ACAT-BURUNDI POUR LA COMMEMORATION D’UNE ANNEE D’EMPRISONNEMENT DE GERMAIN RUKUKI

13 Juillet 2018

“Si l’homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.”,
Albert Camus – 1913-1960 – Carnets

L’association « Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture au Burundi» ACAT-BURUNDI se joint aux autres organisations de défense des droits humains pour commémorer, ce 13 juillet 2018, une année de détention injuste de Monsieur Germain Rukuki, Défenseur des Droits de l’Homme et ex-employé d’ACAT-BURUNDI.

Veuillez trouver en bas le contenu de la déclaration de l’Acat-Burundi:
Declaration de l’Acat-Burundi pour la commémoration d’une année d’emprisonnement de Germain RUKUKI

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BIENTOT UN AN DE PRISON POUR GERMAIN RUKUKI

La FIACAT rappelle que vendredi prochain le 13 juillet 2018, c’est le triste anniversaire de l’anniversaire de l’emprisonnement de Germain Rukuki, défenseur burundais des droits humains, membre et ex-employé de l’ACAT Burundi. Rappelons qu’il a été condamné à 32 ans de prison par la Haute Cour de Ntahangwa le 26 avril dernier.
A cette occasion, FIACAT appelle toutes les ACATs et d’autres partenaires à s’associer à une action de solidarité internationale avec Germain et à diffuser des messages de solidarité sur les réseaux sociaux.

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