DECLARATION DE L’ACAT-BURUNDI SUR LES DIFFICULTES D’ACCES AUX SOINS DE SANTE A L’ENDROIT DES PRISONNIERS


La problématique d’accès aux soins de santé pour la catégorie de détenus poursuivis pour des infractions à caractère politique tant dénoncé dans nos différents rapports continue à parler de lui dans certains établissement pénitentiaires au Burundi.

Ce phénomène récurrent se manifeste au moment où il y a un manque criant de médicaments de base dans presque tous les dispensaires des prisons. Lorsque le médecin consultant des détenus constate qu’il y a nécessité de référer le patient à l’extérieur, il le mentionne sur sa fiche ; ce que la direction ou le service social de la prison peut défier en refusant au patient la sortie à l’extérieur pour accéder aux soins indisponibles dans les prisons.
Plusieurs détenus ont été victimes de cette situation et parmi eux certains ont succombé surtout dans la prison de Bujumbura (MPIMBA), d’autres sont devenus handicapés et tout cela dans l’impunité , les prisonniers politiques étaient beaucoup plus concernés par ce refus d’accès aux soins de santé.

Actuellement, nous constatons une amélioration dans la prison de Mpimba après un changement au niveau de la direction de ladite prison. Malheureusement ce phénomène se fait toujours remarquer dans les prisons de Muramvya, Gitega et Rutana.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration de l’Acat-Burundi sur les difficultés d’accès aux soins de santé des prisonniers

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OBSERVATOIRE POUR LA PROTECTION DES DROITS HUMAINS SE PRONONCE SUR LE JUGEMENT PRONONCE CONTRE LES DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS BURUNDAIS


Nouvelles informations BUR 001 / 0220 / OBS 009.1 Harcèlement judiciaire Burundi 18 février 2021 L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la FIDH, a reçu de nouvelles informations et vous prie d’intervenir dans la situation suivante au Burundi.

Nouvelles informations : L’Observatoire a été informé de la condamnation in absentia à une peine de prison à perpétuité de douze défenseurs des droits humains en exil, harcelés dans le contexte de répression généralisée des défenseurs des droits humains au Burundi.

Le 2 février 2021, la Cour suprême du Burundi a procédé à la signification du jugement à domicile inconnu1 qui aurait été prononcé le 23 juin 2020, sans assignation légale des autorités, à l’encontre de Me. Armel Niyongere, président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi), secrétaire général de l’organisation SOS-Torture/Burundi et membre de l’Assemblée générale de l’OMCT ; Me. Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC) et président du Réseau des citoyens probes (RCP) ; M. Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement (FOCODE) ; Mme Marguerite Barankitse, présidente et fondatrice de la Maison Shalom ; M. Innocent Muhozi, président de l’Observatoire de la presse au Burundi (OPB) et directeur de la Radio-Télévision Renaissance ; Me. Dieudonné Bashirahishize, président du Collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi (CAVIB) ; M. Patrick Nduwimana, journaliste à la Radio Voix d’Amérique (VOA) et ancien directeur de la Radio Bonesha ; M. Bob Rugurika, directeur de la Radio publique africaine (RPA) ; M. Patrick Mitabaro, journaliste à la Radio Inzamba et ancien rédacteur en chef de la Radio Isanganiro ; Mme Anne Niyuhire, journaliste à la Radio Inzamba et ancienne directrice de la Radio Isanganiro ; M. Arcade Havyarimana, journaliste à la Radio Umurisho et ancien journaliste à la Radio Isanganiro ; et M. Gilbert Niyonkuru, ancien journaliste à la RPA. Ce jugement fait suite à une audience qui s’est tenue devant la Cour suprême le 28 avril 2020. A ce jour, les douze défenseurs n’ont cependant toujours pas pu obtenir une copie de ce jugement, rendant toute contestation de celui-ci difficile.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de l’appel urgent :
Appel urgent de l’Observatoire des des défenseurs des droits humains pour les DDHs burundais condamnés à perpetuité

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS DES DROITS DES PRISONNIERS POUR JANVIER 2021


Comme il est d’usage, ACAT BURUNDI a documenté des cas des violations des droits des personnes privées de liberté détenues dans les établissements pénitentiaires de Gitega, Bujumbura (prison de Mpimba), Bururi, Muramvya, Bubanza, Ruyigi, Rumonge, Muyinga et Rutana au cours du mois de janvier 2021.

Veuillez trouver en bas le rapport de monitoring des violations des droits des prisonniers recensé par Acat-Burundi pour janvier 2021 :
Rapport de monitoring des violations des droits des personnes privées de liberté par Acat-Burundi pour janvier 2021

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DECLARATION DE LA SOCIETE CIVILE RELATIVE A LA RECENTE SIGNIFICATION DE JUGEMENT A DOMICILE INCONNU VISANT CERTAINS DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME


Les organisations de la société civile burundaise s’insurgent contre le jugement rendu public par la Cour Suprême en date du 2 février 2021. Ces organisations rappellent que ce jugement s’inscrit dans le cadre de la répression des contestataires du troisième mandat qui a commencé le 26 avril 2015, ce qui a poussé des centaines des acteurs de la société civile ,des journalistes et avocats à l’exil.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de la société civile  :
Déclaration OSC sur les condamnations judiciaires des acteurs de la société civile et de médias

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JUSTICE FOR BURUNDI S’INDIGNE DE LA REPRESSION DES AVOCATS DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS AU BURUNDI


Le collectif Justice For Burundi dans un communiqué de presse témoigne sa solidarité à l’endroit des avocats défenseurs des droits de la personne humaine au Burundi à savoir Maître Armel NIYONGERE , Maître Vital NSHI MIRIMANA et  Maître Dieudonné BASHIRAHISHIZE . Ceci après qu’ils aient été signifiés d’un jugement les condamnant à la prison à perpétuité et au payement des dédommagements financiers permettant la saisie et la réalisation des patrimoines financiers.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du communiqué de presse de Justice For Burundi :
Communiqué de presse Justice For Burundi

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS POUR JANVIER 2021


Le mois de janvier 2021 couvert par le présent rapport reste caractérisé par de violations graves des droits de l’homme comme les périodes précédentes. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans divers endroits comme les rivières, les buissons puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels.
Dans un contexte où la Justice et les Institutions Nationales des Droits de l’Homme comme la CNIDH et l’Ombudsman semble être pris en otage par l’Exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des d’atteintes au droit à la vie ou des disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
Certains administratifs à la base en complicité avec des policiers et des miliciens Imbonerakure s’illustrent dans ces violations en toute impunité d’où la tendance continuelle des autorités à la renonciation de la responsabilité de protéger la population au profit des intérêts sectaires. L’appareil judiciaire continue ainsi à couvrir ces crimes opérés en violation de la procédure qui régit la chaîne pénale au Burundi.
Nous remarquons particulièrement des crimes qui se commettent au sein de la communauté et des ménages mais qui restent impunis suite à l’impunité qui gangrène le système judiciaire burundais , à la corruption ou au fait que les auteurs sont des administratifs ou des imbonerakures.
Nous avons remarqué qu’au cours de ce mois de janvier 2021 des cas de violations des droits humains dont des assassinats aux réfugiés qui avaient regagné le pays.
Concernant la période couverte par le présent rapport, trente-trois (33) cas d’assassinats, trois (3) cas d’enlèvement, trente-six (36) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que huit (8) cas d’atteintes à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :

Rapport de monitoring et de violations des droits humains pour janvier 2021

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DECLARATION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE BURUNDAISE.

LA POLICE BURUNDAISE DOIT CESSER LA MANIPULATION FRAUDULEUSE DES DOSSIERS JUDICIAIRES EN COURS D’INSTRUCTION !

Depuis la crise politique de 2015, le pouvoir judiciaire burundais est tétanisé par l’exécutif et son action est gravement obstruée par des déclarations rocambolesques de la Police Nationale Burundaise. A la suite des récentes déclarations de M. Pierre NKURIKIYE sur le dossier des présumés rebelles en province RUMONGE ainsi que la détention de Madame Christa KANEZA intervenu à la suite de l’assassinat non élucidé de son époux Thierry KUBWIMANA, les organisations de la société civile ont fait une déclaration conjointe.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration conjointe de la SC sur la manipulation frauduleuse de la PNB des dossiers judiciaires

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LES SORTIES MEDIATIQUES SUR DES DOSSIERS EN COURS D’INSTRUCTION PORTENT PREJUDICE A L’ETABLISSEMENT DE LA VERITE


ACAT-BURUNDI s’insurge contre le comportement répété de la Police Nationale du Burundi lorsque par le biais de son porte-parole Pierre Nkurikiye, celui-ci rend public des éléments des dossiers en cours d’instruction, en parlant du fond de l’affaire et en traînant les prévenus devant les médias comme des personnes déjà condamnées. Les inculpés subissent impuissamment cette exhibition devant les caméras sans qu’ils aient le droit de se s’exprimer et de se défendre pour rendre l’information plus équilibrée.

Les cas les plus récents sont ceux des personnes arrêtées en Commune BURAMBI dans la province RUMONGE ainsi que celui des inculpés pour l’assassinat de Thierry KUBWIMANA survenu à GASEKEBUYE en zone Musaga dans la nuit du 24 au 25 novembre 2020.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de l’Acat-Burundi :
DECLARATION DE L’ACAT BURUNDI POUR LES SORTIES MEDIATIQUES CORRIGEE

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS DES DROITS DES PRISONNIERS POUR DECEMBRE 2020


Au cours de cette période concernée par ce rapport, nous constatons que les violations des droits humains ne cessent d’être commises même si la maltraitance physique connaît une régression considérable au cours de cette période concernée par ledit rapport.
La détention arbitraire due au non-respect des décisions judiciaires, la surpopulation carcérale ainsi que la négligence dans la mise en œuvre des mesures barrières pour éviter la propagation du COVID 19 sont les principales violations constatées le mois de décembre 2020. Les détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique continuent d’être la cible surtout en ce qui concerne la maltraitance physique et la détention arbitraire. Acat-Burundi déplore l’exclusion et le harcèlement à l’endroit des prisonniers politiques comme nous ne cessons pas de le dénoncer.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits des prisonniers pour décembre 2020

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS RECENSE POUR DECEMBRE 2020


Le mois de décembre 2020 couvert par le présent rapport est caractérisé par de violations graves des droits de l’homme comme les périodes précédentes. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans divers endroits comme les rivières, les buissons puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels.
Dans un contexte où la Justice et les Institutions Nationales des Droits de l’Homme comme la CNIDH et l’Ombudsman semble être pris en otage par l’Exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des cas d’atteintes au droit à la vie ou des disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
Certains administratifs à la base en complicité avec des policiers et des miliciens Imbonerakure s’illustrent dans ces violations en toute impunité d’où la tendance continuelle des autorités à la renonciation de la responsabilité de protéger la population au profit des intérêts sectaires. L’appareil judiciaire continue ainsi à couvrir ces crimes opérés en violation de la procédure qui régit la chaîne pénale au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et mettre fin aux récurrentes violations des droits humains.

Concernant la période couverte par le présent rapport, trente-neuf (39) cas d’assassinats, trois (3) cas d’enlèvement, douze (12) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que treize (13) cas d’atteintes à l’intégrité physique, dont un cas de viol ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits des droits de l’homme recensé par Acat-Burundi pour décembre 2020

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