DECLARATION DE LA SOCIETE CIVILE RELATIVE A LA RECENTE SIGNIFICATION DE JUGEMENT A DOMICILE INCONNU VISANT CERTAINS DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME


Les organisations de la société civile burundaise s’insurgent contre le jugement rendu public par la Cour Suprême en date du 2 février 2021. Ces organisations rappellent que ce jugement s’inscrit dans le cadre de la répression des contestataires du troisième mandat qui a commencé le 26 avril 2015, ce qui a poussé des centaines des acteurs de la société civile ,des journalistes et avocats à l’exil.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de la société civile  :
Déclaration OSC sur les condamnations judiciaires des acteurs de la société civile et de médias

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JUSTICE FOR BURUNDI S’INDIGNE DE LA REPRESSION DES AVOCATS DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS AU BURUNDI


Le collectif Justice For Burundi dans un communiqué de presse témoigne sa solidarité à l’endroit des avocats défenseurs des droits de la personne humaine au Burundi à savoir Maître Armel NIYONGERE , Maître Vital NSHI MIRIMANA et  Maître Dieudonné BASHIRAHISHIZE . Ceci après qu’ils aient été signifiés d’un jugement les condamnant à la prison à perpétuité et au payement des dédommagements financiers permettant la saisie et la réalisation des patrimoines financiers.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du communiqué de presse de Justice For Burundi :
Communiqué de presse Justice For Burundi

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS POUR JANVIER 2021


Le mois de janvier 2021 couvert par le présent rapport reste caractérisé par de violations graves des droits de l’homme comme les périodes précédentes. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans divers endroits comme les rivières, les buissons puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels.
Dans un contexte où la Justice et les Institutions Nationales des Droits de l’Homme comme la CNIDH et l’Ombudsman semble être pris en otage par l’Exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des d’atteintes au droit à la vie ou des disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
Certains administratifs à la base en complicité avec des policiers et des miliciens Imbonerakure s’illustrent dans ces violations en toute impunité d’où la tendance continuelle des autorités à la renonciation de la responsabilité de protéger la population au profit des intérêts sectaires. L’appareil judiciaire continue ainsi à couvrir ces crimes opérés en violation de la procédure qui régit la chaîne pénale au Burundi.
Nous remarquons particulièrement des crimes qui se commettent au sein de la communauté et des ménages mais qui restent impunis suite à l’impunité qui gangrène le système judiciaire burundais , à la corruption ou au fait que les auteurs sont des administratifs ou des imbonerakures.
Nous avons remarqué qu’au cours de ce mois de janvier 2021 des cas de violations des droits humains dont des assassinats aux réfugiés qui avaient regagné le pays.
Concernant la période couverte par le présent rapport, trente-trois (33) cas d’assassinats, trois (3) cas d’enlèvement, trente-six (36) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que huit (8) cas d’atteintes à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :

Rapport de monitoring et de violations des droits humains pour janvier 2021

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DECLARATION CONJOINTE DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE BURUNDAISE.

LA POLICE BURUNDAISE DOIT CESSER LA MANIPULATION FRAUDULEUSE DES DOSSIERS JUDICIAIRES EN COURS D’INSTRUCTION !

Depuis la crise politique de 2015, le pouvoir judiciaire burundais est tétanisé par l’exécutif et son action est gravement obstruée par des déclarations rocambolesques de la Police Nationale Burundaise. A la suite des récentes déclarations de M. Pierre NKURIKIYE sur le dossier des présumés rebelles en province RUMONGE ainsi que la détention de Madame Christa KANEZA intervenu à la suite de l’assassinat non élucidé de son époux Thierry KUBWIMANA, les organisations de la société civile ont fait une déclaration conjointe.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration conjointe de la SC sur la manipulation frauduleuse de la PNB des dossiers judiciaires

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LES SORTIES MEDIATIQUES SUR DES DOSSIERS EN COURS D’INSTRUCTION PORTENT PREJUDICE A L’ETABLISSEMENT DE LA VERITE


ACAT-BURUNDI s’insurge contre le comportement répété de la Police Nationale du Burundi lorsque par le biais de son porte-parole Pierre Nkurikiye, celui-ci rend public des éléments des dossiers en cours d’instruction, en parlant du fond de l’affaire et en traînant les prévenus devant les médias comme des personnes déjà condamnées. Les inculpés subissent impuissamment cette exhibition devant les caméras sans qu’ils aient le droit de se s’exprimer et de se défendre pour rendre l’information plus équilibrée.

Les cas les plus récents sont ceux des personnes arrêtées en Commune BURAMBI dans la province RUMONGE ainsi que celui des inculpés pour l’assassinat de Thierry KUBWIMANA survenu à GASEKEBUYE en zone Musaga dans la nuit du 24 au 25 novembre 2020.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de l’Acat-Burundi :
DECLARATION DE L’ACAT BURUNDI POUR LES SORTIES MEDIATIQUES CORRIGEE

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS DES DROITS DES PRISONNIERS POUR DECEMBRE 2020


Au cours de cette période concernée par ce rapport, nous constatons que les violations des droits humains ne cessent d’être commises même si la maltraitance physique connaît une régression considérable au cours de cette période concernée par ledit rapport.
La détention arbitraire due au non-respect des décisions judiciaires, la surpopulation carcérale ainsi que la négligence dans la mise en œuvre des mesures barrières pour éviter la propagation du COVID 19 sont les principales violations constatées le mois de décembre 2020. Les détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique continuent d’être la cible surtout en ce qui concerne la maltraitance physique et la détention arbitraire. Acat-Burundi déplore l’exclusion et le harcèlement à l’endroit des prisonniers politiques comme nous ne cessons pas de le dénoncer.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits des prisonniers pour décembre 2020

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS RECENSE POUR DECEMBRE 2020


Le mois de décembre 2020 couvert par le présent rapport est caractérisé par de violations graves des droits de l’homme comme les périodes précédentes. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans divers endroits comme les rivières, les buissons puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels.
Dans un contexte où la Justice et les Institutions Nationales des Droits de l’Homme comme la CNIDH et l’Ombudsman semble être pris en otage par l’Exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des cas d’atteintes au droit à la vie ou des disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme.
Certains administratifs à la base en complicité avec des policiers et des miliciens Imbonerakure s’illustrent dans ces violations en toute impunité d’où la tendance continuelle des autorités à la renonciation de la responsabilité de protéger la population au profit des intérêts sectaires. L’appareil judiciaire continue ainsi à couvrir ces crimes opérés en violation de la procédure qui régit la chaîne pénale au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et mettre fin aux récurrentes violations des droits humains.

Concernant la période couverte par le présent rapport, trente-neuf (39) cas d’assassinats, trois (3) cas d’enlèvement, douze (12) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que treize (13) cas d’atteintes à l’intégrité physique, dont un cas de viol ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits des droits de l’homme recensé par Acat-Burundi pour décembre 2020

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MISE A JOUR DE L’ENQUÊTE MENEE PAR ACAT-BURUNDI SUR LA LENTEUR OBSERVÉE DANS LE TRAITEMENT DES DOSSIERS DES PRISONNIERS POLITIQUES


Acat-Burundi effectue par la présente une mise à jour de l’enquête menée sur la lenteur observée dans le traitement des dossiers des prisonniers politiques.

Cette enquête menée par ACAT-BURUNDI dans différents établissements pénitentiaires a montré que ces maisons d’arrêts regorgent encore des détenus acquittés, ceux qui ont bénéficié de la grâce présidentielle et ceux qui ont purgés leurs peines.
Les discours des autorités du Ministère de la Justice en l’occurrence la Ministre de la Justice lorsqu’elle a ordonné aux magistrats de vider tous les arriérés judiciaires surtout en matière pénale n’ont pas eu d’effets pour cette catégorie de prisonniers exclusivement constitués des détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique.
ACAT-BURUNDI a également constaté que ces prisons abondent des détenus qui viennent de passer plus de quatre ans en détention préventive et d’autres qui ont interjetés appel il y a de cela quatre ans sans que leurs affaires ne soient entendues par la juridiction d’appel.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de l’enquête :
Mise à jour de l’enquete menée par Acat- Burundi sur la lenteur observée dans le traitement des dossiers des prisonniers politiques

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RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS DES PRISONNIERS POUR NOVEMBRE 2020


ACAT-Burundi a documenté les violations des droits humains pour les personnes privées de liberté en général et ceux poursuivis pour des crimes à caractère politique en particulier. Au cours de cette période, diverses violations des droits des prisonniers dont la maltraitance physique et d’autres mauvaises conditions de détention dues à la surpopulation carcérale ont été recensées dans les établissements pénitentiaires de Bujumbura Mairie (prison de Mpimba) et dans les établissements pénitentiaires de Muramvya, Gitega, Ruyigi, Rutana, Muyinga, Bubanza, Bururi et Rumonge.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring de violations des droits des prisonniers recensé par Acat-Burundi pour novembre 2020

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DECLARATION DE LA SOCIETE CIVILE POUR LA COMMEMORATION DU 5eme ANNIVERSAIRE DES MASSACRES DU 11 et 12 DECEMBRE COMMIS AU BURUNDI


Les organisations de la société civile indépendante ont adressé une déclaration à l’occasion de la commémoration du Cinquième anniversaire des massacres perpétrés au Burundi en date du 11 et 12 décembre 2015 contre les populations civiles réputées opposées au troisième mandat inconstitutionnel de feu Président Nkurunziza.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
déclaration commémoration 5eme anniversaire massacres 1112

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