DECLARATION DE L’ACAT-BURUNDI SUR UN CAS EMBLEMATIQUE D’INJUSTICE DANS LA PRISON DE GITEGA

Le cas qui fait l’objet de la présente déclaration est celui de BIZIMANA Pierre, détenu dans la prison de Gitega depuis le 14 mai 2015 jusqu’à ce jour.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration sur un cas emblématique d’injustice dans la prison de Gitega

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS RECENSE PAR ACAT-BURUNDI POUR FEVRIER 2022

Concernant la période couverte par le présent rapport vingt six (26) cas d’assassinats, deux(2)cas d’enlèvements, trois(3)cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales ainsi que quatorze(14) cas d’atteintes à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport mensuel :
Rapport de monitoring des violations et atteintes aux droits de l’homme recensé par Acat-Burundi pour février 2022

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MEMORANDUM DE LA SOCIETE CIVILE RELATIF AU RAPPORT D’ETAPE DE LA CVR AU BURUNDI

En date du 20/12/2021, la Commission Vérité Réconciliation(CVR) a rendu devant les deux chambres du parlement burundais son rapport d’étape « d’établissement de la vérité des violations massives des droits de l’homme commis au Burundi en 19972-1973 ». Le même jour, les deux chambres ont adopté « solennellement » le contenu dudit rapport entre autres « la déclaration solennelle de la CVR confirmant que les violations massives des droits de l’homme commises sur tout le territoire du Burundi en 1972-1973 a la lumière des enquêtes menées constituent un génocide contre les Bahutu du Burundi ».

Il a également ajouté que des crimes contre l’humanité ont été commis contre le Batutsi dans le sud du pays sur le littoral du lac Tanganyika juste au début des massacres.

Dans le présent mémorandum, les organisations de la société civile signataires attirent l’attention de l’Organisation des Nations Unies sur les principaux manquements de la CVR et la nécessité d’un processus de justice transitionnelle inclusif, transparent dans le souci d’une réconciliation réelle assortie des mécanismes solides de non-répétition.

Veuillez trouver en bas le contenu du mémorandum de la société civile :
MEMORANDUM RAPPORT QUALIFICATION GENO CVR f

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CIVIL SOCIETY STATEMENT AFTER THE LIFTING OF EUROPEAN UNION SANCTIONS AGAINST BURUNDI

One week ahead of the African Union/European Union summit in Brussels on February 17 and 18, 2022, which the Burundian authorities are expected to attend, Burundi’s civil society in exile expresses its disappointment and concern regarding the decision announced on February 8 by the European Union (EU) to lift its sanctions against Burundi. These measures were adopted in 2016 as part of the Cotonou Agreement, following a serious deterioration of the human rights situation in the country.

Please find the full civil society statement below:
2022_TemoignagesBurundaisExileEnglish_final

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DECLARATION CONJOINTE DE LA SOCIETE CIVILE BURUNDAISE SUR LA LEVEE DES SANCTIONS DE L’UNION EUROPEENNE CONTRE LE BURUNDI

À une semaine de la participation attendue des autorités burundaises au sommet Union Africaine-Union européenne à Bruxelles les 17 et 18 février 2022, la société civile burundaise en exil exprime sa déception et son inquiétude quant à la décision annoncée le 8 février dernier par l’Union européenne de lever ses sanctions contre le Burundi. Ces mesures avaient été adoptées en 2016 dans le cadre de l’accord de Cotonou en raison de la grave détérioration de la situation des droits humains dans le pays.
Les acteurs de la société civile se sont exprimés sur cette mesure.

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration avec témoignages des acteurs de la société civile indépendante en exil :
2022_TemoignagesBurundaisExileFrench_final

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DECLARATION DE L’ACAT-BURUNDI SUITE AUX CONDITIONS CARCERALES DANS LA PRISON DE GITEGA

À la suite de l’incendie meurtrier qui a ravagé une grande partie de la prison de Gitega en date du 07 décembre 2021 causant des dégâts matériels et humains, les prisonniers dudit établissement pénitentiaire ayant survécu à cette tragédie vivent dans des conditions de détention infrahumaines.

ACAT-BURUNDI est particulièrement préoccupée par les mauvaises conditions actuelles de détention.

Veuillez trouver en bas une déclaration de l’ACAT-BURUNDI relative aux conditions de détention actuelle dans la prison de Gitega :

Déclaration de l’Acat-Burundi suite aux conditions carcérales dans la prison de Gitega

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS ET ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME POUR JANVIER 2022

Concernant la période couverte par le présent rapport pour le mois de Janvier 2022, vingt-trois(23)cas d’assassinats, quatre (4) cas d’enlèvements, quatorze(14) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales ainsi que cinq (5)cas d’atteintes à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport:

Rapport de monitoring de l’Acat-Burundi sur les violations et atteintes aux droits de l’homme pour janvier 2022

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS DES DROITS DES PRISONNIERS RECENSE POUR LA PERIODE DE SEPTEMBRE A DECEMBRE 2021.

ACAT -BURUNDI a documenté des cas de violations des droits des personnes privées de liberté détenues dans les établissements pénitentiaires des provinces de Bubanza, Bujumbura Mairie (Prison Mpimba), Bururi, Muyinga, Ruyigi, Rutana, Gitega, Muramvya et Rumonge au cours des mois de septembre, octobre , novembre et décembre 2021.

ACAT-BURUNDI avait salué une amélioration dans le traitement des personnes privées de liberté surtout au niveau des mauvais traitements infligés aux personnes privées de liberté mais le répit qui a été observé il y a six mois commence à se dégrader.

Les violations observées dans ces différentes prisons sont notamment des cas de traitements inhumains et dégradants constitutifs d’actes de torture et de mauvais traitements, l’insuffisance alimentaire, les difficultés liées à la santé ainsi que d’autres violations surtout dues à la surpopulation carcérale.

Des détenus affiliés au parti au pouvoir, le CNDD-FDD déguisés dans ce qu’ils ont dénommés « comité de sécurité » agissant en complicité avec l’administration pénitentiaire et la police assurant la garde des prisons sont pointés du doigt comme étant les présumés auteurs de ces violations.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport de l’Acat-Burundi :
Rapport de l’Acat-Burundi sur les violations des droits des prisonniers recensé pour la période de septembre à décembre 2021

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RAPPORT DE MONITORING DES VIOLATIONS ET ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME POUR DECEMBRE 2021

Concernant la période couverte par le présent rapport pour le mois de décembre 2021, vingt-huit (28) cas d’assassinats, deux (2) cas d’enlèvements, quatorze (14) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales ainsi que vingt- un (21) cas d’atteintes à l’intégrité physique ont pu être répertoriés.

Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport en bas :
Rapport de monitoring de violations et atteintes aux droits de l’homme recensé pour décembre 2021

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LE COMITE CONTRE LA TORTURE DEPLORE LE MANQUE DE COOPERATION DU BURUNDI CONCERNANT LES PLAINTES INDIVIDUELLES

GENÈVE (21 décembre 2021) – Le Comité des Nations Unies contre la torture a déploré le manque de coopération du Burundi concernant la procédure de plaintes individuelles et son incapacité à mettre en œuvre les décisions du Comité dans presque tous les cas où des violations des droits humains ont été constatées.
 
Dans sa dernière décision publiée aujourd’hui, le Comité a constaté que R. M., un militant politique du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD), a été victime de torture en 2014 au moment où les autorités burundaises avaient systématiquement interdit les rassemblements publics avant les élections de 2015.
 
En mars 2014, R.M. a été blessé par balle lorsque des policiers lourdement armés ont fait irruption dans une réunion du MSD à laquelle il participait. Il a échappé à l’assaut ce jour-là, mais le lendemain il a été arrêté et battu par la police. R.M. a également déclaré qu’au cours de sa détention, il s’était vu refuser les soins médicaux nécessaires recommandés par son médecin.
 
Il a déposé de nombreuses plaintes devant les instances nationales pour les actes de torture dont il a été victime, mais les autorités n’ont ouvert aucune enquête. Il a finalement soumis sa plainte au Comité en 2017.
 
Le Comité a invité le Burundi à soumettre ses observations sur la plainte de R.M. à plusieurs reprises en 2017, 2019 et 2020 mais l’État partie n’a donné aucune suite à ces demandes d’information.
 
Sur la base des éléments de preuve fournis par le requérant, le Comité a déterminé que le Burundi n’avait pris aucune disposition pour empêcher les actes de torture commis contre R. M et n’avait mené aucune enquête sur les faits rapportés. En outre, il a également conclu que le manque de coopération du Burundi au cours de la procédure constituait une violation manifeste des obligations de l’État partie au titre de l’article 22 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui permet au Comité d’examiner des plaintes individuelles. Le Burundi a accepté la procédure de plaintes individuelles en juin 2003, s’engageant ainsi à coopérer avec cette procédure.
 
« Nous sommes gravement préoccupés par le fait que le Burundi a ignoré à plusieurs reprises nos demandes de communication lors de l’examen de la plainte. Le Burundi n’a pas non plus coopéré à la procédure de suivi dans les cas précédents où le Comité a constaté des violations de la Convention », a déclaré le Président du Comité Claude Heller.
 
« Il s’agit d’une grave violation des obligations de l’État. Mais surtout, cela prive les victimes de torture de la possibilité d’obtenir réparation », a-t-il ajouté.
 
Le cas de R.M. est le dernier des 14 plaintes pour torture contre le Burundi qui ont été examinées par le Comité depuis 2014. Le Comité a conclu que l’État partie avait violé ses obligations envers la Convention dans tous ces cas. Le Burundi n’a toutefois fourni des informations complémentaires sur les mesures prises pour mettre en œuvre les décisions du Comité que sur l’une de ces plaintes.
 
Le Comité a exhorté le Burundi à se conformer à ses obligations conventionnelles et à reprendre le dialogue avec le Comité afin d’assurer la mise en œuvre effective de la Convention. Le Comité continuera d’examiner cette situation préoccupante au cours de sa prochaine session.
 
FIN
 
Pour plus d’informations ou pour toute demande des médias, à Genève, veuillez contacter :
Vivian Kwok au +41 (0) 22 917 9362 / vivian.kwok@un.org ou la Section des médias du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies au +41 (0) 22 928 9855 / ohchr-media@un.org
 
Background
Le Comité contre la torture surveille l’adhésion des États parties à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui compte à ce jour 173 États parties. Le Comité est composé de 10 membres qui sont des experts indépendants des droits de l’homme du monde entier, qui siègent à titre personnel et non en tant que représentants d’États parties. Le Comité peut examiner des plaintes individuelles alléguant des violations des droits énoncés dans la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États parties qui ont fait la déclaration nécessaire en vertu de l’article 22 de la Convention.
 
Renseignez-vous davantage grâce à nos vidéos sur les Organes des traités des Nations Unies et sur le Comité contre la torture !

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