Les personnes détenues dans les cachots des provinces ciblées par le projet :
A travers les visites régulières dans les cachots, ACAT-Burundi mène des séances de sensibilisation sur les droits des personnes privées de liberté, identifier les victimes de torture, de détention arbitraire et de mauvais traitements et plaider pour les cas d’arrestations arbitraires auprès des responsables des lieux de détention. Acat-Burundi s’informe également sur l’un ou l’autre cas d’exécutions judiciaires.
Les personnes détenues préventivement dans les prisons :
Lors des visites des prisons, ACAT-Burundi identifie les prisonniers qui ont été victimes soit des actes de torture, soit d’arrestations arbitraires ou de mauvais traitements. Ces personnes pourront du coup être sujettes à une aide juridique et/ou une assistance judiciaire en cas de besoin. Ils bénéficient des séances de sensibilisation sur leurs droits.
Les personnes autres que les personnes privées de liberté :
les personnes en liberté de circuler peuvent être victimes de torture ou d’autres violations de droits humains.
Les bénévoles de l’ACAT-Burundi : Ils sont chargés d’effectuer des visites régulières dans les centres de détentions (cachots et prisons) pour y effectuer les différents services destinés aux personnes privées de liberté. Pour cela, ils bénéficient de différentes formations soit pour maîtriser les techniques de visite des lieux de détention, sur les règles de procédure pénale, les techniques d’une bonne écoute.
Les relais communautaires de l’ACAT-Burundi ainsi que les correspondants provinciaux des radios:
Ces relais sont implantés dans les communes des provinces de Bururi, Bubanza,Cibitoke,Ruyigi,Muyinga et Karuzi et dans les deux communes pour le reste des provinces du pays ,ils ont pour mission de référer à l’ACAT-Burundi les cas de tortures perpétrés dans leur localité ainsi que de les orienter vers les instances judiciaires. Il est à faire noter que ces relais ont subi antérieurement une formation en matière d’écoute et d’orientation des victimes de tortures, sur les notions de procédure pénale, de sécurité des défenseurs des droits humains et des missions de la CNIDH. Pour plus encore d’efficacité, ACAT-Burundi entretient une collaboration avec des personnes clés et douées en matière de collecte d’information à savoir les correspondants provinciaux des radios, ces derniers ont une expertise prononcée et sont mieux indiqués au sujet de la communication et d’identification des victimes. Ainsi, les correspondants provinciaux des radios travaillent en connivence avec les relais communautaires.
Les administratifs locaux, les représentants de la société civile, les magistrats, les policiers :
Ces catégories ont besoin d’être sensibilisé sur le respect des droits humains. Ils seront appelés à participer à des ateliers de sensibilisation sur l’application stricte de la loi, les techniques d’interrogatoire.
Les gouvernants ou les décideurs politiques : ACAT-Burundi rencontre des personnes ciblées qui sont estimés mieux indiquer dans la décision ou l’adoption des lois telles que les membres de la CNIDH, le ministre en charge des droits de l’homme, les présidents des groupes parlementaires etc.… L’objectif de ces rencontres est de conscientiser ou mener des actions de plaidoyer pour ces hautes personnalités sur la nécessité de mettre en place des lois incontournables à la protection et à la promotion des droits humains telles que la loi portant création d’un Fonds d’indemnisation pour les victimes de torture, etc.