L’hygiène dans les prisons est une question cruciale qui affecte directement la santé et la dignité des détenus. La propreté des installations et l’accès à des services sanitaires adéquats sont essentiels pour prévenir la propagation de maladies infectieuses et assurer des conditions de vie humaines. Dans les prisons surpeuplées comme la prison de Mpimba, il se remarque que les ressources nécessaires sont souvent limitées, l’insalubrité est encore plus prononcée. Les normes internationales, telles que les Règles Nelson Mandela soulignent l’importance de maintenir des normes d’hygiène élevées pour protéger les droits humains des détenus.
Une mauvaise hygiène dans les prisons peut non seulement entraîner des maladies épidémiologiques, mais aussi exacerber les tensions et la violence entre les détenus, mettant en danger la sécurité de l’ensemble de la communauté carcérale.
La prison centrale de Mpimba, située à Bujumbura dans la capitale économique du Burundi a été érigée en 1959. Conçue à l’origine pour accueillir 800 détenus, elle héberge au 30 avril 2024 une population carcérale de 13.456 prisonniers soit, seize fois plus peuplée par rapport à sa capacité d’accueil. Ce qui représente une surpopulation extrême. Cette surpopulation engendre de nombreuses difficultés, notamment en matière d’hygiène et d’accès à l’eau potable.
La prison centrale de Mpimba comptait initialement environ quarante-cinq sanitaires et quelques points d’eau potable. Cependant, avec l’augmentation continue du nombre de détenus, l’extension des installations sanitaires et des sources d’eau potables n’a pas suivi ce rythme.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration de l’ACAT-Burundi sur la surpopulation carcérale et manque d’hygiène dans la prison Mpimba
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