Le 26 juin de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture.
La torture est un crime en vertu du droit international et fait l’objet d’une interdiction absolue qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s’applique à tous les membres de la communauté internationale, que l’État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l’humanité.
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture au Burundi (ACAT- Burundi en sigle) s’est jointe à cette mission depuis sa création en 2001. C’est pour cette raison qu’elle voudrait aujourd’hui s’unir avec le monde entier pour célébrer cette importante journée de soutien aux victimes de torture.
Depuis avril 2015, le nombre de victimes a fortement augmenté au Burundi. En effet, cette période a été le début de fortes répressions infligées par le gouvernement à l’encontre de ses opposants. La torture a depuis été utilisée et continue d’être utilisée comme moyen d’intimider, d’extorquer les vœux ou encore d’humilier ceux qui ont osé se lever pour dire non au mandat illégal de Pierre Nkurunziza.
ACAT Burundi déplore cet état de faits car le Burundi s’est soustrait à ses obligations alors qu’il a adhéré à la convention contre la torture et peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants depuis 1993 et le code pénal du Burundi incrimine des actes ignobles dans ses articles 206 à 2011.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de l’Acat-Burundi :
Déclaration de l’ACAT à l’occasion de la journée internationale pour le soutien aux victimes de la Torture (1)