Appel à la mobilisation mondiale pour la libération immédiate de deux femmes journalistes Floriane Irangabiye et Sandra Muhoza

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, 19 organisations de la société civile burundaise unissent leurs voix pour dénoncer la persécution continue des journalistes et la violation éhontée de la liberté de la presse. Depuis le début de la crise politique de 2015 consécutive au 3ème mandat anticonstitutionnel du Président Pierre Nkurunziza, le Burundi s’illustre par la dégradation continue des conditions de travail des journalistes et la restriction drastique de l’espace civique orchestrée par le régime CNDD-FDD au pouvoir.
Ce verrouillage de l’espace médiatique et civique s’est matérialisé par la destruction des médias indépendants tels que RPA, Bonesha FM, Isanganiro, et la Radiotélévision Renaissance à la suite du coup d’État manqué de mai 2015. Depuis lors, une centaine de journalistes ont été contraints à l’exil, tandis que sept d’entre eux ont été condamnés à la servitude pénale à perpétuité par contumace à l’issue d’un procès inique, ce qui constitue une violation grave du droit à un procès équitable.
Veuillez trouvez en bas l’intégralité de la déclaration :
BURUNDI Déclaration sur la liberté de la presse 24 avril 2024.pdf Finale

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