Le Burundi connait une crise socio-politique continue, caractérisée par plusieurs cas de violation des droits humains dont des meurtres, des assassinats, des viols, des actes de tortures, d’enlèvements, de disparitions forcées et de détentions arbitraires.
Depuis le début de l’année 2024, la crise économique a empiré la situation des burundais suite à la dépréciation de la monnaie burundaise, la rareté des devises, la pénurie persistante du carburant ainsi que la montée exponentielle des prix des biens de première nécessité.
Cette crise politique et économique a débuté en 2015 et se pérennise encore aujourd’hui sur fond d’un conflit non résolu, depuis la décision illégale de feu président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir en violation de la Constitution et de l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation.
C’est ainsi que le Gouvernement du Burundi a d’ailleurs rejeté la main tendue des partenaires du Burundi qui, conscients de la souffrance du peuple burundais, ont décidé de lui donner une seconde chance, en levant une série de sanctions prises contre certaines autorités en raison de leur implication dans la violation des droits humains.
Pour tenter de redorer son blason, le régime burundais organise une série d’activités stériles comme le forum national sur le développement du Burundi en 2023, l’organisation de le « Burundi-Day » le 26 octobre 2024 ainsi que la prochaine table ronde des investisseurs prévue les 5 et 6 décembre 2024. Il est évident que ces rencontres ne sont qu’une distraction et une manipulation avérées de l’opinion pour faire croire que tout va bien au Burundi. Et le « Burundi-Day » a surpris plus d’un et a été formellement rejeté par bon nombre d’organisations de la diaspora. En outre et surtout, l’implication de premier plan de M. Gabriel Rufyiri, jadis connu pour son activisme et ses dénonciations de la corruption et des pratiques connexes au Burundi, suscite des interrogations et mérite d’être décriée.
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30.10.2024 Declaration OSC CONTEXTE Burundi