Le contexte politique actuel au Burundi favorise la recrudescence des cas de violations des droits de l’homme et l’impunité, la population carcérale en souffre particulièrement, puisque les détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique continuent d’être la cible des imbonerakure qui sont à l’intérieur des prisons pour surveiller et infliger des mauvais traitements aux opposants politiques.
Les directeurs des établissements pénitentiaires semblent jouer la complicité face aux nombreuses violations qui sont commises au grand jour par les jeunes imbonerakure qui se cachent derrière ce qu’ils ont appelé comité de sécurité en violation de la loi et du règlement qui régissent les établissements pénitentiaires au Burundi.
Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et fournir un effort pour mettre fin aux récurrentes violations des droits humains dans le milieu carcéral.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport de monitoring des violations des droits des prisonniers de l’Acat-Burundi pour le mois de mai 2019