« Représailles du processus référendaire »
La crise burundaise déclenchée en avril 2015 continue à parler d’elle – même et le peuple burundais qui aspire à un état de droit en paie le prix plus de trois ans durant.
En effet, la décision prise en avril 2015 par Pierre NKURUNZIZA de se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux (2) mandats constitutionnels et en violation de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, a plongé tout le pays dans un cycle infernal de violence. Depuis, de nombreux cas de violations de droit de l’homme ont été commises et continuent d’être perpétrés par un régime qui ne se soucie guère des malheurs de sa population. L’impunité est devenue un mode de gouvernance ce qui semble mettre à l’abri ceux qui commettent ces violations, mais ceux qui pensent ainsi ne doivent pas plutôt dormir sur leurs deux oreilles du fait que les instances judiciaires internationales comme la Cour Pénale Internationale se penche déjà sur le cas du Burundi et a déjà commencé de faire des enquêtes sur des crimes et violation des droits de l’homme qui se commettent depuis avril 2015 au Burundi.
Le récent referendum du 17 mai 2018 sur l’amendement de la Constitution est venu aggraver la souffrance dans laquelle vivent les burundais. De nombreux cas des violations des droits de l’homme (arrestations arbitraires, enlèvements, assassinats) liées à ce referendum ont été commis à l’endroit des opposants, ces crimes se sont accentués au fur et à mesure que l’échéance approchait et continuent à se commettre même après l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution tant chantée.
ACAT s’est engagée à contribuer à la dénonciation de ces violations graves des droits de l’homme et à chercher au recouvrement des droits des victimes ou des familles des victimes en exerçant leur droit à porter plainte et à un procès équitable.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, seize (16 )cas d’assassinats et de disparitions forcées, seize( 16) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que quarante et un( 41 ) cas d’atteinte à l’intégrité physique, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :
Rapport sur les violations et atteintes aux droits de l’homme répertoriées au mois de juin 2018 (1)