Les organisations burundaises de la société civile indépendante signataires de la présente ont appris avec consternation le boycott, par la délégation gouvernementale du Burundi en date du 3 juillet 2023, de la session du comité des droits de l’homme sur l’examen de la mise en application par le Burundi du Pacte international sur les droits civils et politiques (PIDCP), une attitude déjà observée lors des sessions du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Cela démontre le refus de la part du Gouvernement du Burundi d’un débat contradictoire et une régression continue en matière de promotion et respect des droits humains au Burundi. Ce n’est pas la première fois, une telle situation s’était déjà produite le 28 juillet 2016 lors de la session du Comité contre la Torture au cours de laquelle la délégation Gouvernementale du Burundi, par manque de réponses appropriées aux questions pertinentes du Comité a préféré claquer la porte sous le prétexte fallacieux de la présence des défenseurs des droits humains burundais se trouvant en exil qualifiés de “criminels”.
Également, cette attitude captieuse de boycott de la session du comité des droits de l’homme dénote à suffisance d’une sorte d’acquiescement sans failles de la part du Gouvernement burundais, des crimes contre l’humanité et violations des droits de l’homme perpétrés au jour le jour au Burundi depuis la crise politique de 2015.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration en bas :
Déclaration des organisations de la SCB suite au boycott de la session du comité DH par la délégation du gouvernement du Burundi